
Vous avez remarqué des champignons/mérule dans votre logement ? ? Aïe aïe aïe, remédiez le plus rapidement possible à la situation avant que le phénomène ne se propage dans toute votre habitation. Cette cas de figure s’avère souvent difficile à gérer, que ces champignons soient dus à une rupture de canalisation, à une fuite d’un appareil électroménager, à une infiltration dans vos murs ou à une inondation à la suite de fortes pluies. Néanmoins, ne paniquez pas et faites-vous accompagner. Suivez les 10 étapes indispensables à la résolution de ce malheureux phénomène de plus en plus présent dans les grandes agglomérations belges.
Recherchez la cause de ces champignons
1 Les bons réflexes sont de mise. Identifiez l’ origine du problème et prenez toutes les précautions nécessaires pour limiter au maximum les dommages. Le but est de limiter l’aggravation des dégâts. Par exemple, si les champignons sont la conséquence d’une rupture de canalisation, opérez aux réparations de ce conduit sans plus attendre avant la remise en état.
Dégagez la zone
2 Evitez que les détériorations ne s’empirent. Pour cela, détectez vos affaires n’ayant pas été impactés mais qui pourraient l’être si vous les laissez à leurs emplacements actuels. Enfin, retirez vos biens endommagés pour éviter davantage de préjudice mais également pour vous rendre la tâche plus facile lors de l’état des lieux de vos pertes.
Déclarez le sinistre à votre assureur / votre courtier
3 Dès les premières mesures prises, prenez contact avec votre compagnie d’assurance ou votre intermédiaire courtier afin de leur faire part de l’événement. Ceux-ci vous délivrerons les premiers conseils ainsi que le processus à suivre. Vous aurez alors 2 choix :
- suivre une procédure-type de votre assureur qui débouche sur une indemnisation le plus souvent limitée (voir en étape 9 pourquoi)
- vous faire assister par un expert qui se charge de la procédure et de la négociation finale face à votre compagnie d’assurance.
Choisissez votre expert indépendant
4 Conseil : faites-vous assister par un expert privé : le contre-expert. En Belgique, vos contrats d’assurance (notamment la protection juridique) vous donnent le droit à l’assistance sans frais par un expert spécialisé en sinistre. En effet, leurs honoraires sont à charge de votre assureur. L’expert se charge de réaliser l’état de pertes, de monter votre dossier et de négocier avec fermeté votre indemnisation face à votre compagnie d’assurance (plus d’information sur la méthodologie d’assistance de mon expert).
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Etablissez la liste des dégâts
5 Dans un délai rapide, prenez rendez-vous avec l’expertd’assuré choisi, sur les lieux du sinistre, afin de réaliser l’état des lieux de vos dommages et de vos pertes. Il vous prodiguera aussi les conseils supplémentaires pour la sécurisation de votre foyer. Lors de ce rendez-vous, réunissez ensemble les preuves, les photos, les documents notariés et tous les autres preuves nécessaires à la défense de votre dossier.
Analysez les champignons en laboratoire
6 Avant qu’un devis de décontamination et/ou de réparation ne soit demandé pour chiffrer les indemnités à réclamer, vous devez procéder à l’analyse des champignons. En effet, il en existe plusieurs sortes dont la tant redoutée mérule, appelée également “Serpula lacrymans”, “Mérule pleureuse” ou encore “Mérule pleureur”. Bien entendu, tous les champignons ont des traitements différents. Certain champignon étant très nocif pour la santé, la recherche en laboratoire doit être menée dans les plus brefs délais.
Préservez-vous du nettoyage
7 Gardez votre balai, votre aspirateur et vos chiffons au placard. En effet, seuls des spécialistes pourront opérer aux traitements des champignons au sein de votre maison. Le traitement doit être “chirurgical”, avec des produits professionnels de qualité (surtout pour la mérule) ainsi qu’avec les équipements de protection adéquats. Abstenez-vous, donc, de “partir au front” pour le premier nettoyage avec les moyens du bord: javel, produits des grandes surfaces,… Ceux-ci n’auront malheureusement aucun effet. De plus, ce pré-nettoyage compliquerait les constatations de l’expert de votre compagnie d’assurance et pourrait limiter votre potentiel d’indemnisation. Ne négligez donc pas cette septième étape.
Montez votre dossier d’indemnisation
8 Pour être plus précis, ce n’est pas vous mais l’expert privé mandaté qui monte la rapport final. Votre expert le rédige à partir des données récoltés au 1er rendez-vous. De plus, toujours épaulé de ce professionnel des assurances, demandez des devis aux professionnels pour la réparation des dommages. Ces offres viendront alimenter les postes d’indemnisation à verser par votre assureur. Cette phase est donc la plus longue des dix étapes du processus : heureusement pour vous, c’est votre contre-expert qui s’en chargera.
Obtenez la meilleure indemnisation possible
9 Négociez le juste montant à la couverture de tous vos travaux de rénovation et de toutes les affaires endommagés à racheter. Encore une fois, ce n’est pas le sinistré mais l’expert d’assuré qui se chargera des pourparlers de vos indemnités face à un représentant de votre compagnie d’assurance. Soyez accompagné dans ces tractations pour éviter de vous retrouvez lésé.
Validez la proposition d’indemnisation
10 Un accord a été trouvé entre votre contre-expert et l’expert d’assurance ? C’est une excellente nouvelle ! Une fois les indemnités reçues, lancez vous dans la remise en état de votre foyer et dans le rachat des biens perdus. Ce sera en fin de compte l’étape la plus agréable !
A savoir :
- En location au moment de la détection des champignons ? Signalez-le à votre propriétaire avant de contacter votre propre assureur. La règle est que les propriétaires doivent prendre les décisions.
- Transmettez le maximum d’informations détaillées à votre expert privé durant les démarches.
- Jetez vos biens contaminés pour éviter toute propagation dans le reste de votre logement. N’oubliez pas cependant de prendre en photo, les affaires mises à la poubelle.
- Gardez bien “au chaud” tous les tickets & factures des premiers aux derniers jours du sinistre. Ils seront indispensables comme preuve lors de la constitution du dossier de réclamation des dédommagements.
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